Les expéditions punitives du fascisme juif à Paris




La liste des expéditions punitives menées par les extrémistes juifs n'en finit pas de s'allonger. Avec des méthodes caractéristiques du Betar et de la Ligue de Défense Juive (LDJ), un mouvement interdit en Israël, des groupuscules juifs très violents pratiquent à Paris de véritables chasses à l'homme avec un seul objectif : frapper, blesser, faire couler le sang.

C'est ce constat barbare qui a pu être observé le 30 décembre 2003 dans l'enceinte du Tribunal administratif de Paris et dans les rues voisines (*). La cible : les étudiants de l'Association Générale des Etudiants de Nanterre (AGEN) venus pour un différend avec l'administration de leur université. Casqués et armés de matraques et de coups de poing américains, les agresseurs ont poursuivi avec acharnement les membres du syndicat étudiant telle une horde de fauves pourchassant ses proies (le symbole du Betar est un lion et celui de la LDJ un poing serré). Pourtant l'AGEN ne saurait incarner le rôle de la victime innocente que sa situation d'agressée blanchirait de sa propre virulence. Syndicat d'extrême gauche "de combat" qui se réclame du marxisme léninisme à la sauce musulmane, l'AGEN fait de la haine anti-israélienne son combat principal et de l'accusation de racisme anti-arabe ou anti-musulman son arme unique. Un programme qui n'a aucune peine à rassembler les femmes voilées et les radicaux pro-palestiniens sur les bancs de Nanterre. Ainsi, l'AGEN n'hésite pas à poursuivre de sa vindicte tout professeur dont le discours ne serait pas islamiquement correct.

L'escalade des violences commises par le fascisme juif avait commencé en 2001 et a connu son point culminant en avril 2002 lors de la manifestation pro-israélienne organisée à Paris. Plusieurs dizaines de membres de la LDJ et du Betar avait semé la terreur aussi bien parmi les noirs, les arabes et les journalistes que parmi les juifs pacifistes selon la logique guerrière du "qui n'est pas avec moi est contre moi". Plus récemment, le 6 mai 2003, une dizaine d'entre eux, facilement reconnaissables, étaient venus au rassemblement républicain organisé devant la Mairie de Paris en quête d'un affrontement facile avec les quelques femmes voilées dont, il est vrai, la présence relevait de la provocation.

Si les heurts furent évités ce jour-là, il n'en fut pas de même le 30 septembre au Palais de Justice de Paris. Alexandre Attali, responsable du site amisraelhai.org, y comparaissait pour "incitation à la haine raciale". Le site dont il avait la charge appelait à des agressions physiques d'une rare violence contre certaines personnalités juives ou d'origine juive. Fidèles à leur stratégie d'attaque permanente, quelques extrémistes avaient, ce jour-là, insulté et agressé Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières, et Michel Warschawski, courageux intellectuel israélien pacifiste. En novembre, Mouloud Aounit, président du MRAP, est molesté en marge du Forum Social Européen, un acte qu'il attribue aux mêmes sicaires réagissant à sa collusion avec Tariq Ramadan.

Face à tant de violence et d'arrogance, on reste médusé devant la facilité avec laquelle agissent ces jeunes fascistes. Les agresseurs n'étant en rien clandestins, aisément identifiables dans les manifestations relatives au conflit israélo-palestinien et agissant souvent à visage découvert, que faut-il de plus à la police pour interpeller en masse ces meutes et appliquer envers ces organisations la même sanction d'interdiction que pour le mouvement d'extrême droite Unité radicale ? À n'en pas douter, les extrémistes savent s'approprier le territoire, l'attaque du 30 décembre s'est déroulée dans le quatrième arrondissement, en plein quartier juif. Bien qu'un commissaire de police ait été poignardé lors de la manifestation du 7 avril 2002, il semble que les agissements de la LDJ et consorts ne soient pas au nombre des priorités pour la police qui ne manifeste guère d'empressement et se contente, lors des affrontements, de séparer les parties. Mais peut-être les fascistes juifs offrent-ils l'avantage de s'occuper, gratuitement, du sale boulot.


* : information communiquée par l'AGEN le 2 janvier 2004 et confirmée par le Tribunal Administratif à l'auteur de ces lignes



12 janvier 2004

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